À l’âge de 65 ans, Vincent Lagaf, figure emblématique du paysage audiovisuel français (PAF) des années 1990 et désormais semi-retraité tout en animant « SOS Garage » sur RMC Story, lève le voile sur sa situation financière post-retraite. Une révélation qui suscite son étonnement et interroge sur la valorisation de carrières flamboyantes une fois les projecteurs éteints.
Au sommet de sa gloire avec des émissions cultes telles que « Le juste prix », « Le Bigdil », ou encore « L’or à l’appel », Vincent Lagaf a connu des décennies de succès, synonymes de richesse et de notoriété. Confidences faites dans le documentaire « Télé, ton univers impitoyable », diffusé récemment sur C8, où l’animateur partage sans filtre son ascension fulgurante :
« Avant 30 ans, je n’avais pas percé. Mais dès l’âge de 30 ans, tout a changé du jour au lendemain. Soudain, chaque cachet représentait une fortune. Je me suis laissé emporter, au point de perdre pied. Acheter une Jaguar sur un coup de tête et la récupérer immédiatement en payant plus, c’était devenu mon quotidien. L’argent et la célébrité ouvrent toutes les portes. Mais quand la lumière s’éteint, même obtenir un rendez-vous devient un parcours du combattant. »
La retraite, une nouvelle réalité pour Vincent Lagaf
Conscient des réalités du monde de la télévision, Lagaf évoque avec une honnêteté rafraîchissante sa situation financière actuelle, y compris le montant de sa retraite qui semble en décalage avec ses contributions passées :
« J’ai toujours payé mes impôts, sans jamais frauder. Pourtant, aujourd’hui, je peine à croire que, malgré tout ce que j’ai versé, ma retraite s’élève à seulement 1.700 euros par mois. »
Ce montant, qui le laisse perplexe, souligne une discordance entre son parcours exceptionnel et la reconnaissance financière de ses années de retraite. Cela explique peut-être sa décision de continuer à travailler, bien conscient que le temps de ralentir approche inexorablement.
Entre fierté et désillusion
Bien que vivre avec 1.700 euros par mois soit envisageable pour beaucoup, Vincent Lagaf peine à accepter cette réalité, la considérant comme peu représentative des sommets qu’il a atteints et des impôts qu’il a acquittés. Devant cette situation, l’animateur, aujourd’hui confronté à l’implacabilité de l’État, ne peut que constater l’écart entre le passé et le présent.
Cette introspection de Vincent Lagaf sur sa carrière et sa retraite invite à réfléchir sur la valeur accordée aux contributions artistiques et médiatiques une fois que les feux de la rampe s’éteignent.
